Restaurant étoilé à Lyon : Au 14 Février

Restaurant étoilé à Lyon : Au 14 Février

Un restaurant étoilé où tout n’est que lien, amour et volupté...
Le chef japonais Tsuyoshi Arai déclare son amour à la gastronomie française dans son restaurant au nom évocateur, qui a même conquis le cœur du guide Michelin.
L’amour dure bien plus de trois ans, se partage et se décline à l’infini : retour sur ce mariage franco-japonais qui célèbre l’amour 365 jours par an.

Un coup de foudre pour la gastronomie française

Une étoile dorée du célèbre guide rouge est venue couronner en 2011 l’histoire d’amour qui unit Tsuyoshi Arai à la cuisine française.
Il n’avait que 16 ans lorsqu’il découvrit, à la télévision japonaise, la cuisine française. Le coup de foudre fut immédiat, et il décida d’orienter sa passion pour la cuisine vers la gastronomie tricolore.

Douze ans de formation à Tokyo auprès du chef Hiroyuki Sakai, puis vint le temps de l’envol : direction la France, pour ce projet né de sa rencontre avec l’actuel propriétaire du 14 février, Masami Kimura.

L’amour de l’un pour la gastronomie française venait de rencontrer l’amour de l’autre pour… l’amour, que Masami a décliné tout au long de sa vie professionnelle : d’abord en travaillant dans la restauration, par amour de la gastronomie, mais aussi en organisant des cérémonies de mariage, en Polynésie française puis au Japon.

Chef Arai
Chef Arai

Le mariage franco-japonais à Saint-Valentin et la naissance des enfants à Lyon Saint-Amour

Masami donna une nouvelle dimension à l’amour lorsqu’il décida d’incarner cette philosophie et de marier l’ensemble de ses passions, en ouvrant un premier restaurant en France, dans le bien-nommé village de Saint-Valentin (Indre). Qui fut suivi d’un autre à Lyon, trait d’union parfait avec la gastronomie française, et un autre à Saint-Amour Bellevue, berceau du cru du même nom en Beaujolais.

Les trois établissements ont décroché les étoiles (une à Lyon et Saint-Valentin, deux à Saint-Amour), au sein desquels les équipes 100% nippones déclinent les traditions culinaires françaises avec des produits et savoir-faire nés au pays du soleil levant.

Tsuyoshi est d’abord passé par le 14 Février de Saint-Valentin, avant de poser ses valises dans la capitale de la gastronomie, qu’il ne quitterait pour rien au monde : de la qualité de vie à la quintessence de la culture culinaire, il a trouvé son âme-sœur.

L’amour se donne et se prouve

Son menu Q.E.D : quod erat demonstrandum ( ce qu’il fallait démontrer en latin) prouve sa créativité et son talent en l’espace de neuf plats. Je recherche toujours et uniquement le meilleur goût. C’est en fonction de cela que je débusque le bon produit, qui sera de saison, pour le marier avec d’autres et faire en sorte qu’ils se subliment.

Pari démontré avec par exemple le bœuf Wagyu, sauce au ponzu (à base d'agrumes acides japonais comme le sudachi et le yuzu) et de wasabi frais. Ou encore avec la tatin de pommes et foie gras de canard poêlé des Landes et noisettes, grenade et feuilles de livèche.
Le Chef Arai voue la même passion au vin, le considérant indissociable et indispensable à l’art de la gastronomie.

Accorder ces mets inventifs aux saveurs aussi surprenantes que réconfortantes n’est pas toujours aisé. Le sommelier de la maison, Masahiro Morita, réussit l’exercice avec brio, plébiscité par les clients qui se tournent très majoritairement vers la formule dégustation plutôt que vers la carte des vins, dont la sélection est pourtant de grande qualité.

Quel plaisir de découvrir notamment un Muscat Petit Grain du Clos Canarelli (VDF, Corse) aux côtés de la cuvée Artisan du Vignoble du Rêveur (AOP Alsace, Gewürtzraminer et Pinot Gris), mais aussi le Châteauneuf du Pape du Bosquet des Papes.

Pour la Saint-Valentin 2020, le 14 Février revisitera la rose, fleur synonyme d’amour par excellence, pour un dessert unique alliant la douceur de la rose à la fraîcheur du litchi et l’exotisme de la coco. Mais parce que l’amour est universel, ce sera celle du Petit Prince qui se révélera sous une cloche translucide, en hommage à son auteur, né à Lyon. Et peut-être aussi pour se rappeler que l’ « on ne voit bien qu'avec le cœur, l'essentiel est invisible pour les yeux"…

Au 14 Février

36 rue du Bœuf
69005 Vieux Lyon
04 78 92 91 39
Du mardi au samedi de 20h à 21h, le samedi de 12h à 13h

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