Que boire avec un velouté de cresson ?

Que boire avec un velouté de cresson ?

Connaissez-vous le cresson ? Cette salade unique riche en vitamines et minéraux qui pousse dans l’eau douce a séduit nos palais au fil des années.

Auparavant utilisée uniquement en garniture décorative, elle est désormais courante en accompagnement ou même au cœur du plat. Ses petites feuilles vertes sont fragiles et doivent obligatoirement être récoltées à la main. On aime leur saveur d’une grande finesse, légèrement poivrée. Elle apporte aussi bien du croquant lorsqu’elle est consommée crue que son goût particulier quand elle est cuisinée. Il est ainsi très courant de la trouver sous forme de velouté, un mets réconfortant que l’on peut déguster toute l’année. Mais avec quel vin le servir ?

Un blanc empreint de vivacité

Première option, la plus évidente, se tourner vers des vins blancs secs et frais qui sauront souligner subtilement les saveurs délicates de ce légume. S’il est léger, le cresson gagne en gourmandise sous une forme veloutée, mais aussi en gras. On apprécie donc une pointe de fraîcheur pour équilibrer l’ensemble. Vous pouvez choisir un Pouilly-sur-Loire aux notes minérales. Ce vin accessible, issu du cépage Chasselas, délivre des arômes de fleurs blanches, de fruits et de noisettes. Une Roussette-de-Savoie sera également idéale. Franche, d’une belle longueur en bouche, elle offre des touches de noix fraîche et de grillé. Vous pouvez aussi traverser les frontières avec un Fendant du Valais. On retrouve le Chasselas dans une version Suisse tendre, florale et rafraîchissante.

Un rouge croquant

S’il faut faire très attention aux tanins qui prendraient trop le dessus sur le cresson et l’effaceraient, vous pouvez sélectionner des vins rouges sur le fruit. On préfère toutefois des crus avec des épices et du caractère pour répondre au plat. Un Alsace Pinot Noir, par exemple, qui séduit par ses fragrances de cassis et de framboise. Structure, persistance et richesse aromatique au programme. En Savoie, un Bugey qui fait la part belle aux baies sauvages, au cuir, au cacao, à la réglisse et aux épices douces. Et en Loire, un Touraine dominé par les fruits rouges. Les tanins sont discrets et le fruit prime.

Ou un rosé méditerranéen

Dernière possibilité, on privilégie une nouvelle fois la légèreté et le fruité, mais aussi la complexité aromatique pour apporter une autre dimension à ce velouté avec un vin rosé. Un Côtes de Provence intense et végétal, aussi équilibré que gouleyant. Ou un Bandol structuré et frais. Ces vins impressionnent par leur jolie puissance et leur palette intrigante, de la pêche à l’abricot, en passant par l’ananas et la menthe.

Publié , par
Mise à jour effectuée

Vous aimerez peut-être


Nos derniers articles

Tout afficher